Page:Leopardi - Poésies et Œuvres morales, t1, 1880, trad. Aulard.djvu/269

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nature, sois la confidente de nos soucis douloureux et de nos destins immérités, et rends à mon âme la flamme antique ; si pourtant tu vis et si quelque chose réside dans le ciel, dans la terre brûlante ou dans le sein de l’onde pour laquelle nos maux soient, sinon un objet de pitié, du moins un spectacle.