Page:Lepelletier - Histoire de la Commune de 1871, volume 3.djvu/14

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été ni exagéré, ni faussé. La première place, on pourrait dire la seule, lui appartenait dans une Histoire de la Commune. Ainsi dans ces guerres de l’Empire dont il fut l’historien, il dut mettre en pleine lumière celui qui en était l’âme, en laissant dans l’ombre maréchaux et ministres.

À ceux-ci, son héros accordait la même importance et la considération que le chef du pouvoir exécutif eut pour l’Assemblée nationale, les généraux, les ministres. Toutefois, ces serviteurs et complices de M. Thiers doivent partager avec lui la responsabilité de la guerre civile, qu’ils ont approuvée, et l’effusion du sang, qui a suscité leurs réciproques félicitations.

E. L.

Paris, décembre 1912.