tôt comme professeur de français dans une institution dirigée par M. Remington, à Bournemouth.
Plusieurs pièces de vers de Sagesse furent écrites à Bournemouth, notamment celles portant, dans l’édition complète, les nos XIII et XV : « l’Éclaboussement des haies », que Verlaine avait intitulée dans son ancien manuscrit « Paysage en Lincolnshire » et « la Mer est plus belle », désignée sous ce titre : « la Mer de Bournemouth ».
Dans une lettre datée de Bournemouth, et contenant ces deux pièces, il parlait de son projet de revenir bientôt en France.
Reçu la première partie de ce « Chien » [le Chien du Commissaire, roman]. L’ai lu avec grand plaisir, et n’attends que le reste pour le dévorer à belles dents. Te ferai viva voce observations minimes.
Je compte revenir sous peu à Paris, où c’est l’instant bientôt pour les emplois dans l’instruction. L’une de mes premières visites sera rue Coq-Héron [mon bureau], à l’Imprimerie Dubuisson, puis Bougival.
Je viens te prier, si quelquefois pouvais voir à voir des occases pour « bibi ». Si quelquefois voyais cet Herbault [notre ancien professeur], expose-lui le cas d’un ex-élève. Enfin tout ce que pourras.
Pour mémoire, j’ai en poche deux splendid certificats anglais, avec visa des autorités locales, et légalisation au Consulat général français à Londres. Tu vois que j’ai mis à profit ton excellent avis d’il y a deux mois.
J’ai des masses de vers. Volume va être achevé. Tâche de me dénicher un éditeur point trop escorchard. Liras ça bientôt.
Amitiés chez toi, et crois-moi toujours