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Page:Lepelletier - Paul Verlaine, 1907.djvu/524

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ture » de Mons, en 1873-74-75. Je t’aurais bien envoyé une copie, mais mon manuscrit est chez Vanier, et tu sais quelle pauvre mémoire des vers miens et autres est la mienne ! J’espère que tu aimeras ça. C’est genre Nocturne parisien et Grognard, à toi déjà dédiés dans les Poèmes Saturniens et Jadis et Naguère. — Un employé à l’économat de cet hôpital-ci, M. Vally, Désiré, ancien commissaire de police au Palais (Morbihan), depuis février 1880, puis à Châteauneuf (Charente), où, fin juillet 1883, il fut l’objet d’une révocation, espérant que les raisons qui ont décidé l’administration à user à son égard d’une mesure aussi rigoureuse ne sont plus aujourd’hui un obstacle à sa réintégration, ainsi que l’établirait une enquête faite par M. le Préfet du Morbihan, sollicite auprès du Ministre de l’Intérieur un nouvel emploi dans le commissariat de police ou de surveillance administrative.

Ce monsieur, qui a toujours été très obligeant pour moi, me prie de faire pour lui ce que je peux, et je te recommande sa demande, non envoyée encore, mais qui le serait dès réponse, si tu vois moyen à le favoriser.

Envoie-moi donc tes Morts Heureuses.

Ton bien affectionné qui t’envoie ses meilleurs vœux de nouvel an.

P. Verlaine.


Paris, 21 février 88.
Cher ami,

Ceci pour te dire que je suis toujours, même état, ni bien ni mal, à l’hôpital Broussais, salle Follin, 22.

Mes finances sont un peu meilleures, et j’espère, à ma sortie, avoir quelques sous pour attendre la rentrée des petits fonds qui peuvent me permettre d’un peu naviguer en attendant du sérieux.

T’es-tu occupé du brave M. Vally ? Je te le recommande encore.

Pourras-tu faire insérer dans un de tes journaux. Mot ou Écho, l’annonce ci-jointe ? Il t’en serait bien reconnaissant. Tu m’enverrais le no où l’insertion aurait eu lieu, et je le lui communiquerais. Tu le connais, c’est un homme digne de toute confiance. D’ailleurs, employé ici à l’économat. Il désire-