Page:Leprohon - Antoinette de Mirecourt ou Mariage secret et chagrins cachés, 1881.djvu/58

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de la saison favorable à la promenade ? Assurément tu ne seras pas aussi absurde !

— Chère amie, je le serai au moins pour cette fois ; ainsi, pardonne-moi.

— Ah ! reprit madame d’Aulnay moitié aigrement et moitié gaiement, je m’aperçois que tu as une bonne dose de cette fermeté, ou plutôt pour être vraie, de cette obstination qui distingue ta famille. Ainsi donc, je dois me résigner à paraître seule cet après-midi sur la rue Notre-Dame : eh ! bien, adieu.

Et, d’un pas léger, elle descendit l’escalier.