Page:Lermina - L’Énigme.djvu/117

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pable !… Il s’exaspérait… Je compris la faute que j’avais commise… et j’avouai, j’avouai tout ! je me traînai à ses genoux en lui demandant pardon. C’était une affreuse comédie, et je la jouais avec tout mon cœur, avec toute ma vie !… mais lui pensait toujours à ces lettres… il les voulait… il les exigeait… Oh ! avec quelle ardeur je me débattis… mais ma résistance même le rendit fou… lui, si bon, si généreux ! il me frappa… j’aurais voulu qu’il me tuât, si du moins en mourant j’avais pu anéantir ces lettres maudites… mais quand je tombai, épuisée, presque anéantie, je sentis qu’il me les arrachait… alors je fermais les yeux… et j’attendis…

» Ce ne fut pas un cri qu’il poussa. Ce fut un râle. Et cependant, quand je le regardai, il me sembla qu’il avait recouvré tout son calme. Je devinai pourtant l’effrayante tempête qui s’agitait dans son cerveau… J’avais une autre tâche à remplir : c’était de nier, même devant l’évi-