Page:Lermina - L’Énigme.djvu/77

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et tu m’écouteras… D’abord je ne te laisserais pas passer… il faudrait me frapper, et tu n’oserais pas, car après la sainte créature, si bonne, si pure que nous pleurons, après la vraie comtesse, il n’y a que moi… que moi, entends-tu bien, ingrat ! que tu aies le droit d’appeler ta mère !…

Il reculait devant Germaine. Il se sentait dominé, saisi d’une sorte de terreur superstitieuse. La vieille servante avait maintenant dans la voix d’ineffables douceurs :

— Est-ce que tu crois que c’est pour rien que je vais te faire de la peine !… je sais bien, il aurait été doux pour toi de croire à l’honnêteté de cette femme, à son amour pour ton père. Mais enfin, raisonne, mon enfant ; comprends… il s’est tué… donc il était malheureux, c’est bien simple cela… malheureux par qui ?… ce n’était pas par moi… tu me connais !… ni par toi non plus, le meilleur et le plus respectueux des fils… Donc, c’est par