Page:Lermina - L’A.B.C. du libertaire.djvu/20

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La propriété est l’expression de l’égoïsme à sa plus haute puissance  : c’est l’usurpation brutale du bien de tous, de la terre qui appartient à la collectivité et sous aucun prétexte légitime ne peut être féodalisée au profit de quelques-uns. C’est d’elle que naissent toutes les injustices, tous les crimes, tous les forfaits dont l’histoire s’ensanglante…

Elle se perpétue par l’héritage qui n’est que la continuation dans le temps d’une première iniquité commise.

La propriété a double forme, elle s’impose encore sous le nom de capital, et le capital est comme la propriété le vol, le meurtre et l’injustice.

La terre appartenant à l’humanité tout entière, à la collectivité, aussi à l’humanité et à la collectivité appartiennent ses produits.

C’est l’humanité, la collectivité qui mettent en valeur l’instrument terrestre que nous tenons de la nature, et le produit du travail nécessaire, appartient à tous les hommes, sans individualisation possibles. sur les ressources - richesses de toute nature - que fait jaillir du sol le travail humain, tous les hommes ont un droit équivalent, pour la satisfaction aussi complète que possible de leurs besoins matériels et moraux.

Tu auras beaucoup entendu parler, mon Camarade, de la prise au tas et de bon bourgeois se