Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/216

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dure si étroitement adaptée qu’il semblait impossible que ce reste suivit l’impulsion. Heureusement, Sir Athel n’était pas homme à abandonner la partie. À force d’efforts, il parvint à introduire ses deux mains entre la bordure de pierre et le cadre, et les jambes écartées, tirant en haut de toute sa vigueur, il arriva à desserrer l’étau qui comprimait le thorax du malheureux.

Il eut alors une autre crainte : il sentit que le corps, dégagé de l’étreinte qui le retenait, tendait à tomber dans l’espace vide qui s’étendait au-dessous de lui. Il fallut que Sir Athel fît appel à toute sa vigueur, très supérieure à la moyenne d’ailleurs, pour que, soutenant le corps d’une seule main, il pût user de l’autre pour le redresser…

Enfin le corps bascula légèrement, et les épaules, puis la tête sortirent. Un dernier sursaut et Bobby, oui Bobby, émergeait de ce trou où il s’était encadré si maladroitement.

Mais dans quel état, hélas ! livide, les yeux clos, avec une éraflure au front d’où perlaient des gouttes de sang !… Sir Athel, rapidement, le palpa, l’ausculta. Rien de cassé. C’était miracle. Seulement un évanouissement, suite