Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/90

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ne pouvait être à cent lieues d’ici à cinq heures du matin !…

Sir Athel eut un geste de colère :

— Mais quand je vous dis qu’il aurait dû être à Paris, à deux heures et demie au plus tard…

Et il ajouta d’un ton plus bas :

— Oui je me rappelle… le Vriliogire était orienté vers l’est…

— Vrilio… quoi ? cria Bobby, d’un ton interrogateur.

Ah ! vous ne comprenez pas… vous ne pouvez pas comprendre… vous ignorez… que l’être chétif que je suis est en possession d’une force prodigieuse, à laquelle nul miracle n’est impossible… et que lorsque m’est arrivée la catastrophe en question, je n’avais plus que quelques misérables détails à régler pour que cette énergie formidable, dont je suis le maître, fût révélée au monde stupéfait.

— Mais, quelle catastrophe ? s’écria Bobby.

Et, voyant l’exaltation qui s’emparait du jeune Anglais :

— Sir Athel, reprit-il doucement, je m’appelle Bobby, attaché à la police de S. M. Britannique… Par suite de l’aventure arrivée à ce misérable Coxward, je suis en passe d’être