Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

bien Mistress Bobby vous sera reconnaissante !… et comme je vais taper sur les doigts de ces stupides journalistes français qui m’ont abreuvé d’outrages !… Ah ! ils n’en seront pas les bons marchands, je vous le jure !…

Or, voici que juste à ce moment, Labergère qui patientait depuis plus d’une heure — car le récit de Sir Athel avait duré fort longtemps — étant sorti de la pièce où il avait été séquestré, s’était décidé, à tout risque, à venir réclamer celui qu’il venait interviewer.

Il avait facilement retrouvé la cour d’entrée, avait avisé la porte par laquelle il avait vu Bobby pénétrer à l’intérieur ; et, ma foi, arrive qui plante ! il troublerait un entretien beaucoup trop prolongé…

Il posa donc nettement la main sur le bouton de la porte et ouvrit brusquement au moment où M. Bobby, tout à la joie féroce de la revanche espérée, accentuait son monologue de gestes exaspérés…

Or, voici qu’il aperçut Labergère, et se retournant encore une fois en face d’un de ses ex-persécuteurs, il se rua sur lui et, le saisissant à la cravate, se mit à hurler :

— Ha ! Ha ! Coxward n’était pas Coxward !…