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BALAOO

avec un mépris parfait, il détourne la tête, car la vue de ce garçon lui est décidément insupportable.)

Patrice s’incline. On passe au salon. Coriolis ordonne à Noël d’offrir son bras à Zoé, ce qui est fait sans grand empressement. Noël regarde, par contre, Madeleine qui vient de prendre le bras de Patrice. Alors, tout en n’ayant l’air de rien, il lui marche sur sa robe qu’il déchire dans la grande largeur. Il s’excuse.

Coriolis n’a pas la force de le gronder, car lui, qui le connaît bien, lit dans les yeux de l’anthropopithèque une tristesse sans bornes.

Balaoo, (après avoir conduit Zoé près de la table à thé.)

Monsieur, je suis un peu fatigué ce soir ; je vous demanderais la permission de me retirer.

Coriolis acquiesce à son désir ; Balaoo salue rapidement à la ronde et monte à sa chambre sans serrer la main de Madeleine.