lirent l’apparition et la fuite de l’homme qui sautait de branche en branche, d’arbre en arbre avec une vélocité surnaturelle qui lui permit bientôt d’échapper aux agents qui le poursuivaient.
« L’opinion générale est que l’on s’est trouvé aux prises avec une espèce de clown de music-hall (chacun sait que Mlle Arlette des Barrières a débuté au music-hall), en tout cas, un vilain monsieur qui croyait peut-être avoir à se venger de notre charmante divette. M. Massepain a fait toutes ses déclarations à la police, et nous saurons bientôt ce qu’il y a au fond de cette méchante histoire, pour laquelle nous adressons à Mlle Arlette des Barrières et à son sympathique époux, nos bien sincères condoléances. »
Voici maintenant une autre note publiée par le Gaulois des dimanches : « S. A. R. le maharajah de Karpurthagra proteste auprès de nous qu’il n’est pas encore entré chez Maxim depuis son arrivée à Paris, et qu’il ne faut point le confondre avec l’individu qui a apporté dans cet établissement de premier ordre la mode du riz cru au champagne (Minimum brut Boisteschansons : marque incomparable). Nous avons téléphoné à Henry (le gérant bien connu), qui regrette d’autant plus cette usurpation de qualité chez son client qu’il n’a plus revu celui-ci et que personne ne s’est encore présenté pour payer l’addition. »
Quelques journaux reproduisirent ces notes agrémentées de commentaires plus ou moins spirituels à la mode du Boulevard, et puis ces divers incidents semblaient totalement oubliés quand la Vie à Paris publia dans sa feuille du soir un filet surmonté d’un titre en gros caractères : Réapparition du faux Maharajah de Karpurthagra. Après avoir rappelé la première apparition de ce seigneur chez Maxim, le journal disait :