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Page:Leroux - L’Homme qui revient de loin.djvu/238

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L’HOMME QUI REVIENT DE LOIN

rien à vous dire… Je suis un peu fatiguée… Je vous demanderai maintenant la permission de me retirer…

— Pas avant que nous vous ayons remerciée, madame, commença d’exprimer galamment un des journalistes… Mais un autre le tirait déjà par la manche !… « Grouillons-nous !… Nous n’avons pas une minute à perdre si nous voulons prendre le train… »

En un clin d’œil, le salon fut vide. Le petit Darbois lui-même s’échappait après avoir pris hâtivement congé de Mme de la Bossière.

« Eh bien ! lui jeta celle-ci… qu’est-ce que je vous avais dit ?… Cette pauvre Mme Saint-Firmin reconnaît elle-même…

— Oui, oui… c’est bien dommage !…

— Dans tout ceci, il n’y a qu’une folle, Mlle Hélier, dites-le !…

— Comptez sur moi !… »

Et il se sauva, la laissant seule avec Mme Saint-Firmin. Fanny était pâle de joie.