CHAPITRE XII
LORS DU DÉPART D’ANDRÉ, FANNY AVAIT « PENSÉ À TOUT »
h ! cette année, j’espère être plus heureux
avec Bob et Taf », déclara Jacques à
M. de la Mérinière qui s’était laissé retenir à
dîner au château, après une visite aux chenils,
car il était grand amateur de coursing. Il élevait,
aux environs, pour son compte et celui
des autres. À peu près ruiné, le beau vieillard,
pour vivre correctement, était obligé de mettre
dans le commerce ses petits talents.
« Nous avons été battus, l’an dernier, par White-Havana, à M. Gabriele d’Annunzio, n’est-ce pas, monsieur ? demanda Fanny.
— Tout l’honneur est pour lui ! répliqua la Mérinière. Vous ferez courir à Saint-Cloud ?
— Vous pouvez y compter, répondit Jacques. J’aime le champ de courses de Saint-Cloud pour le coursing. Son sol, un peu gras et mou, est assez lourd pour les galops mais ne risque pas de blesser les pattes des chiens… je suis de l’avis de Slip ! »