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XIII

EXPLICATION DE L’ÉTRANGE ATTITUDE D’UN PETIT CHAT VIOLET, SUIVIE DE L’ÉPOUVANTABLE HISTOIRE DES OREILLES DE M. PETITO.


Il nous faut tout d’abord monter à l’étage du dessus, dans l’appartement occupé par M. et Mme  Petito. Nous pénétrâmes déjà dans cet appartement, le jour que Théophraste s’en vint demander au professeur d’italien quelques renseignements nécessaires sur l’écriture du document. Il croyait bien alors ne commettre aucune imprudence. Quelle imprudence peut-il y avoir à présenter à un expert en écritures un document si déchiré, si maculé, si effacé qu’il est tout à fait impossible, à première vue, de lui trouver un sens ni de lui donner une signification ?

Or, par un hasard excessivement mystérieux, mais qu’on finirait bien par expliquer à la longue, cette nuit-là, M. et Mme  Petito s’entretenaient justement du document sur lequel le professeur avait eu à émettre un avis si rapide.