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XXVI

ÉTRANGE ATTITUDE D’UN TRAIN QUI FAIT DU CENT DIX À L’HEURE.


Cette dernière promenade sur les toits de la rue Gérando, par un temps froid et pluvieux, devait avoir sur Théophraste une influence physique et morale que nous essaierons d’analyser en quelques lignes. D’abord, je parlerai de l’influence physique qui est, comme on le verra par la suite, de la plus grande importance. Théophraste, mélancolique, s’étant assis, les jambes pendantes, au rebord d’une gouttière, et s’étant attardé à quelque rêverie, s’enrhuma. Au point de vue moral, je ne saurais trop insister sur cette considération que Théophraste qui, pendant toute la lecture de l’article du journal relatant les crimes dont le nouveau Cartouche épouvantait Paris, avait montré une large désinvolture inconsciente, Théophraste, dis-je, qui semblait n’être sorti par la cheminée que « pour rentrer en lui-même », commença enfin à se rendre compte de sa terrible responsabilité, et, en ce qui concerne spécialement le dé-