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Page:Leroux - La Poupée sanglante, 1924.djvu/186

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LA POUPÉE SANGLANTE

XX

CE QU’IL ADVINT DE LA SEPTIÈME

Christine ne put prendre le train pour Corbillères qu’à deux heures de l’après-midi, et encore elle prit un mauvais train. Elle avait confondu le rapide avec l’express. Elle était dans le rapide qui « brûlait » Corbillères. Elle ne put s’arrêter qu’à Laroche et y attendre un train omnibus qui remontât vers Paris.

Quand elle descendit à Corbillères, il était sept heures du soir… Elle comptait y rester trois heures et ramener avec elle Bénédict Masson par le rapide de dix heures. À onze heures, ils seraient à Paris ; la nuit même, ils décideraient avec Jacques du plan à suivre, et le lendemain matin (puisque Jacques ne pouvait pas dans le moment quitter Gabriel) elle partirait avec Bénédict Masson pour Coulteray.

Elle était bien décidée à sauver la malheureuse qui, tant de fois, s’était adressée à elle sans être parvenue à se faire entendre. Elle s’accusait d’aveuglement. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu subir si longtemps l’influence néfaste du marquis et, à un point tel, qu’elle avait