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Page:Leroux - La Poupée sanglante, 1924.djvu/185

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LA POUPÉE SANGLANTE

d’expliquer… il explique bien !… Elle avait pris sa tête toute pâle entre ses mains :

» — Mais il faut la sauver !… Mais il faut la sauver !

» — Sans doute ! obtempéra le Cotentin, redevenu très calme, il faut la sauver ! Seulement, moi, je ne puis m’absenter en ce moment… Non ! je ne puis pas quitter Gabriel bien que tout aille pour le mieux, mais je ne puis pas quitter le travail pendant qu’il est encore tout chaud !

» — Alors ? Alors ? Alors ?

» — C’est une affaire de cinq à six jours.

» — Mais nous n’avons pas le droit d’attendre six jours !

» — C’est bien mon avis ! Tu vas donc aller trouver tout de suite Bénédict à sa campagne et tu me le ramèneras ici, sans perdre une heure ! Nous causerons et nous déciderons.

» Là-dessus, il se leva, en lui rendant la boîte.

» Je me sauvai… mon service était fini !… J’en avais trop entendu, sans y rien comprendre du reste… Ça n’est qu’après l’histoire de la septième que j’ai commencé à y comprendre quelque chose !…