le géant Tobie. Le fait était bien connu. On ne s’en étonnait pas. Le génie a besoin d’isolement.
Derrière Loustalot, Gaspard Lalouette avait pénétré dans un étroit vestibule sur lequel donnait l’escalier conduisant aux étages supérieurs.
— Je vais vous faire monter au salon, dit le grand Loustalot, nous serons mieux pour causer.
Et il gravit l’escalier qui conduisait au premier étage.
Lalouette suivait, naturellement, et derrière Lalouette, venaient les chiens.
Après le premier étage, on se mit à monter au second. Là, on s’arrêta, car il n’y avait pas de troisième étage. Le salon du grand Loustalot était sous les toits. Il en poussa la porte. C’était une pièce toute nue, sans ornement aucun aux murailles, et garnie tout simplement d’un guéridon et de trois chaises en paille. Les deux hommes entrèrent, toujours suivis des deux chiens.
— C’est un peu haut ! fit le grand Loustalot, mais, au moins, les visiteurs — vous savez qu’il y en a qui ne se gênent point pour faire du bruit et qui se croient partout chez eux, marchant dans le salon de long en large, à tort et à travers — les visiteurs, quand je les fais