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Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/130

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avez expertisé l’orgue de Barbarie ?… Et vous avez dit… j’ai lu cela… vous avez dit : « Euh ! Euh ! » Au fond, que croyez-vous ?

Et il ajouta sur un ton radouci, presque enfantin :

— C’est très curieux, cette histoire de la chanson qui tue.

— N’est-ce pas ? osa enfin « placer » M. Gaspard Lalouette qui, désormais tout à son sujet, ne pensa plus du tout aux deux molosses qui, eux, ne le perdaient pas de vue. N’est-ce pas ?… Eh bien, mon cher maître… c’est à cause de cela que je suis venu vous trouver… à cause de cela… et du secret de Toth… puisque vous lisez les journaux.

— Oh ! je les parcours, Monsieur Lalouette, je n’ai pas, moi, de Mme Lalouette pour me les lire, et je n’ai pas plus de temps à perdre que vous, veuillez le croire… aussi j’ignore tout à fait ce que c’est que votre secret de Toth !

— Ah ! ce n’est pas le mien, hélas ! sans quoi, je serais, paraît-il, le maître de l’univers… mais je suis en mesure de vous dire en quoi il consiste.

— Pardon, Monsieur, pardon, ne nous égarons pas ! Est-ce qu’il y a un lien quelconque entre la chanson qui tue et le secret de Toth ?