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Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/135

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térée, M. Lalouette qui se remettait de son émotion en retrouvant un Loustalot si aimable et si naturel… cher maître… j’ai entendu tout à l’heure un cri terrible.

— Pas possible ! fit Loustalot étonné… ici !

— Ici.

— Mais il n’y a personne que mon vieux Tobie et moi, et je viens de le quitter.

— C’est, sans doute alors, dans les environs.

— Sans doute… Bah ! quelque braconnier de la Marne… quelque querelle avec un garde… mais, en effet, vous me paraissez tout ému… Voyons, M. Lalouette, ce n’est pas sérieux… remettez-vous… attendez, je vais fermer la fenêtre… là, nous sommes chez nous… et maintenant, causons comme des gens raisonnables… Est-ce que vous n’êtes pas un peu fou de venir me demander, à moi, ce que je pense du secret de Toth et de la chanson qui tue ?… Cette affaire de l’Académie est extraordinaire, mais il faut se garder de la rendre plus extraordinaire encore avec toutes les bêtises de leur Éliphas, de leur Taillebourg, de leur je ne sais quoi, comme dit cet excellent M. Patard. À ce qu’il paraît qu’il est malade, ce pauvre Patard ?

— Monsieur c’est M. Raymond de La Beyssière qui m’a conseillé de me rendre chez vous.