Aller au contenu

Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/142

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Lalouette !… En voilà assez ! Vous êtes aussi bête que les autres !… et qu’est-ce que vous allez faire de cette embouchure ?

— Mon cher maître, déclara Lalouette en s’essuyant le visage… je n’en ferai rien du tout et je ne m’occuperai plus du tout de cet orgue si un homme tel que vous me déclare que le secret de Toth…

— Est le secret des imbéciles !… Adieu, monsieur Lalouette, adieu !… Ajax ! Achille ! laissez partir le monsieur.

Mais Lalouette qui avait maintenant la liberté de sortir n’en profita pas.

— Encore un mot, mon cher maître… et vous aurez soulagé ma conscience à un point que vous ne pouvez soupçonner mais que je me permettrai de vous expliquer plus tard.

— Qu’est-ce ? interrogea aussitôt Loustalot en redressant l’oreille et en s’arrêtant sur le palier.

— Voici. Ceux qui ont dit que l’Éliphas avait pu assassiner Martin Latouche avec « la chanson qui tue », ont, toujours d’après le secret de Toth qui parle de la puissance mortelle de la lumière, prétendu que Maxime d’Aulnay avait été tué à coups de rayons.

— À coups de rayons ! Décidément il faut vous enfermer ! Pourquoi à coups de rayons ?