Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/163

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se trouvent en face de leurs examinateurs, le jour du baccalauréat.


— Monsieur Lalouette, fit M. Patard, vous êtes un homme de lettres ; cela veut-il dire que vous aimiez les lettres simplement, ou que vous ayez déjà publié quelque chose ?

Comme on le voit, M. le secrétaire perpétuel prenait déjà ses précautions pour le cas où M. Lalouette n’eût rien publié du tout.

— J’ai déjà, M. le secrétaire perpétuel, répondit avec assurance le marchand de tableaux, j’ai, déjà, publié deux ouvrages qui sont, j’ose le dire, fort appréciés des amateurs.

— Très bien cela ! Et leurs titres, s’il vous plaît ?

De l’art de l’encadrement !

— Parfait !

— Et un autre sur l’authenticité des signatures de nos peintres les plus célèbres.

— Bravo !

— Évidemment, ces œuvres ne sont point répandues dans le gros public, mais tous ceux qui fréquentent l’Hôtel des ventes les connaissent.

— M. Lalouette est trop modeste, déclara Mme Lalouette en faisant sonner sa chaîne