scène inattendue. L’homme s’était enfoncé dans l’ombre de la tour, toujours poursuivant son chien.
Makoko fit, à mi-voix :
— Qu’est-ce que je vous avais dit ?… Vous ferez ce que vous voudrez… mais moi, je ne me couche pas cette nuit… je reste ici, dans cette pièce, jusqu’au matin…
— Moi aussi, dit Mathis.
Allan déclara :
— Dame ! ça vaut peut-être la peine de veiller… On va peut-être voir des choses amusantes…
— Taisez-vous, interrompit rudement Makoko… ne blasphémez pas !…
Et il ajouta :
— Qu’est-ce que je vous avais dit ?… qu’est-ce que je vous avais dit ?…
Allan agacé :
— Mais qu’est-ce que tu nous as donc dit ?
Makoko, penché sur nous, les yeux hors des orbites :
— Vous ne voyez donc pas que c’est un possédé ?…
— C’est un malade, dit Allan…
— Oui, approuvai-je, un monomane… Le reste du temps, normal, il est repris de sa frénésie