Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/89

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toires de votre Babette, je commençais moi-même à douter de la simple vérité qui doit cependant crever les yeux à tout homme de bon sens !…

— Oui ! oui ! ricana doucement Martin Latouche… je vois ça d’ici… le vielleux !… les souvenirs de l’affaire Fualdès… mes rendez-vous avec MM. Mortimar et d’Aulnay… leur mort qui s’ensuit… les phrases terribles prononcées dans mon petit bureau mystérieux…

— C’est vrai ! interrompit Hippolyte Patard… je ne savais plus que penser…

M. Martin Latouche prit les mains de M. le secrétaire perpétuel, dans un geste de grande confiance et de subite amitié…

— Monsieur le secrétaire perpétuel, fit-il, je vais vous prier d’entrer dans mon petit bureau mystérieux…

Et il lui sourit. Il continua :

— Il faut que vous connaissiez tous mes secrets… je veux vous les confier à vous… qui êtes un vieux garçon, comme moi… vous me comprendrez !… Et, sans trop me plaindre, vous en sourirez !…

Et Martin Latouche, entraînant M. le secrétaire perpétuel, arriva à la petite porte du petit mystérieux bureau, qu’il ouvrit avec une clef