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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/124

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Du château du xviie siècle, dit Château Neuf, on n’avait réparé en C’, au premier étage, que deux chambres et un petit salon, pour les hôtes de passage. C’est là que Rouletabille et moi devions coucher ; quant à M. et Mme Robert Darzac, ils habitaient dans la Tour Carrée dont nous aurons à parler d’une façon plus particulière.

Deux pièces, au rez-de-chaussée de cette Tour Carrée, restaient réservées au vieux Bob qui couchait là. M. Stangerson habitait au premier étage de la Louve, au-dessous du ménage Rance.


Mrs Edith voulut nous montrer elle-même nos chambres. Elle nous fit traverser des salles aux plafonds effondrés, aux parquets défoncés, aux murs moisis ; mais, de-ci de-là, quelques lambris, un trumeau, une peinture écaillée, une tapisserie en loques, attestaient l’ancienne splendeur du Château Neuf né de la fantaisie d’un Mortola du grand siècle. En revanche, nos petites chambres ne rappelaient en rien ce passé magnifique. Elles en avaient été nettoyées avec un soin qui me toucha. Propres et hygiéniques, sans tapis, badigeonnées, laquées de clair, meublées sommairement à la moderne, elles nous plurent beaucoup. J’ai dit que nos deux chambres étaient séparées par un petit salon.