Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/157

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’on le tue !… Mais la première condition de sa disparition est le secret de sa réapparition. Surtout, je me ferai l’interprète de Mme Darzac en vous priant de tout faire au monde pour que M. Stangerson ignore que nous sommes menacés encore des coups de ce bandit !

— Les désirs de Mme Darzac sont des ordres, répliqua Rouletabille. M. Stangerson ne saura rien !…

On s’occupa ensuite de la situation faite aux domestiques et de ce qu’on pouvait attendre d’eux. Heureusement, le père Jacques et les Bernier étaient déjà à demi dans le secret des choses et ne s’étonneraient de rien. Mattoni était assez dévoué pour obéir à Mrs Edith « sans comprendre ». Les autres ne comptaient pas. Il y avait bien encore Walter, le domestique du vieux Bob, mais il avait accompagné son maître à Paris et ne devait revenir qu’avec lui.

Rouletabille se leva, échangea par la fenêtre un signe avec Bernier qui se tenait debout sur le seuil de la Tour Carrée et revint s’asseoir au milieu de nous.

— Larsan ne doit pas être loin, dit-il. Pendant le dîner, j’ai fait une reconnaissance autour de la place. Nous disposons, au delà de la porte Nord, d’une défense naturelle et sociale merveilleuse et qui remplace avantageusement