Aller au contenu

Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

VIII

QUELQUES PAGES HISTORIQUES SUR JEAN ROUSSEL-LARSAN-BALLMEYER




Une heure plus tard, nous étions tous à notre poste et nous faisions les cent pas, le long des parapets, examinant attentivement la terre, le ciel et les eaux et écoutant avec anxiété les moindres bruits de la nuit, la respiration de la mer, le vent du large qui commença à chanter vers trois heures du matin. Mrs Edith, qui s’était levée, vint alors rejoindre Rouletabille sous sa poterne. Celui-ci m’appela, me donna la garde de la poterne et de Mrs Edith et s’en fut faire une ronde. Mrs Edith était de la plus charmante humeur du monde. Le sommeil lui avait fait du bien et elle semblait s’amuser follement de la figure blafarde qu’elle venait de trouver à son mari auquel elle avait porté un verre de whisky.

— Oh ! c’est très amusant ! me disait-elle en