Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/193

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n’y était point tout à l’heure, il y est peut-être maintenant… Ah ! il est plus fort que les pierres !… Il est plus fort que tout !… Je le redoute moins dehors que dedans !… Et je serais bien heureux que ces pierres que j’ai appelées à mon secours pour l’empêcher d’entrer m’aident à le retenir… Car, Sainclair, je le sens ici !

Je serrai la main de Rouletabille, car moi aussi, chose singulière, j’avais cette impression… je sentais sur moi les yeux de Larsan… je l’entendais respirer… Quand cette sensation avait-elle commencé ? Je n’aurais pu le dire… Mais il me semblait qu’elle m’était venue avec le vieux Bob.

Je dis à Rouletabille, avec inquiétude :

— Le vieux Bob ?

Il ne me répondit pas. Au bout de quelques instants, il fit :

— Prenez-vous toutes les cinq minutes la main gauche avec la main droite et demandez-vous : « Est-ce toi, Larsan ? » Quand vous vous serez répondu, ne soyez pas trop rassuré, car il vous aura peut-être menti et il sera déjà dans votre peau que vous n’en saurez rien encore !

Sur quoi, Rouletabille me laissa seul sur le boulevard de l’Ouest. C’est là que le père Jacques vint me trouver. Il m’apportait une