Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/246

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l’appartement, il fut établi par la suite qu’aucun barreau n’avait été scié, nous établissons que lorsque M. Darzac entre dans sa chambre, il n’y a personne dans l’appartement. Et c’est la vérité.

Évidemment tout cela a été bien précisé après, par chacun de nous ; mais si je vous en parle avant, c’est que je suis déjà hanté par « l’inexplicable » qui se prépare dans l’ombre et qui est prêt à éclater.

À ce moment, il est cinq heures.


4o  la soirée depuis cinq heures jusqu’à la minute où se produisit l’attaque de la tour carrée


Rouletabille et moi restâmes une heure environ à bavarder, autrement dit, à continuer à nous « monter la tête », sur le terre-plein de cette tour B″. Tout à coup, Rouletabille me donna un petit coup sec sur l’épaule et fit : « Mais, j’y pense !… » et il s’en fut dans la Tour Carrée où je le suivis. J’étais à cent lieues de deviner à quoi il pensait. Il pensait au sac de pommes de terre de la mère Bernier qu’il vida entièrement sur le plancher de leur chambre pour la plus grande stupéfaction de la bonne femme ; puis, content de ce geste qui répondait évidemment à une préoccupation de