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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/261

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pouvoir s’en passer jamais ! et, maintenant, je comprends Rouletabille et Darzac et Larsan et tous les malheurs de la fille du professeur Stangerson !…

Donc, dans la tempête, s’accrochant à mon bras, la Dame en noir appelait Rouletabille et une fois encore Rouletabille nous échappa, bondit, se sauva à travers la nuit en criant : « Le parfum de la Dame en noir ! Le parfum de la Dame en noir !…

La malheureuse sanglotait. Elle m’entraîna vers la tour. Elle frappa de son poing désespéré à la porte que Bernier nous ouvrit, et elle ne s’arrêtait point de pleurer. Je lui disais des choses banales, la suppliant de se calmer, et cependant j’aurais donné ma fortune pour trouver des mots qui, sans trahir personne, lui eussent peut-être fait comprendre quelle part je prenais au drame qui se jouait entre la mère et l’enfant.

Brusquement elle me fit entrer à droite, dans le salon qui précédait la chambre du vieux Bob, sans doute parce que la porte en était ouverte. Là, nous allions être aussi seuls que si elle m’avait fait entrer chez elle, car nous savions que le vieux Bob travaillait tard dans la Tour du Téméraire.

Mon Dieu ! Dans cette soirée horrible, le