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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/269

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XI

L’ATTAQUE DE LA TOUR CARRÉE



J’avais bondi derrière lui, je l’avais pris à bras le corps, redoutant tout de sa folie. Il y avait dans ses cris : « Maman ! Maman ! Maman ! » une telle fureur de désespoir, un appel ou plutôt une annonce de secours tellement au-dessus des forces humaines que je pouvais craindre qu’il n’oubliât qu’il n’était qu’un homme, c’est-à-dire incapable de voler directement de cette fenêtre à cette tour, de traverser comme un oiseau ou comme une flèche cet espace noir qui le séparait du crime et qu’il remplissait de son effrayante clameur. Tout à coup, il se retourna, me renversa, se précipita, dévala, dégringola, roula, se rua à travers couloirs, chambres, escaliers, cour, jusqu’à cette tour maudite qui venait de jeter dans la nuit le cri de mort de la galerie inexplicable !

Et moi, je n’avais encore eu que le temps de