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II

OÙ IL EST QUESTION DE L’HUMEUR CHANGEANTE DE JOSEPH ROULETABILLE



En revenant, seul, de la gare, je ne pus que m’étonner de la singulière tristesse qui m’avait envahi, sans que j’en pusse démêler précisément la cause. Depuis le procès de Versailles, aux péripéties duquel j’avais été si intimement mêlé, j’avais lié tout à fait amitié avec le professeur Stangerson, sa fille et Robert Darzac. J’aurais dû être particulièrement heureux d’un événement qui semblait satisfaire tout le monde. Je pensai que l’extraordinaire absence du jeune reporter devait être pour quelque chose dans cette sorte de prostration. Rouletabille avait été traité par les Stangerson et M. Darzac comme un sauveur. Et, surtout, depuis que Mathilde était sortie de la maison de santé où le désarroi de son esprit avait nécessité pendant plusieurs mois des soins assidus, depuis que la fille de