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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/311

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Et il me répéta, me serrant nerveusement le bras :

— Je vous dis, je vous dis que sa mort m’épouvante plus que sa vie !…

Et il frappa à la porte de la Tour Carrée devant laquelle nous nous trouvions. Je lui demandai s’il ne désirait point que je le laissasse seul en présence de sa mère. Mais, à mon grand étonnement, il me répondit qu’il ne fallait en ce moment, le quitter pour rien au monde, « tant que le cercle ne serait point fermé ».

Et il ajouta, lugubre :

— Puisse-t-il ne l’être jamais ?…

La porte de la Tour restait close ; il frappa à nouveau ; alors elle s’entr’ouvrit et nous vîmes réapparaître la figure défaite de Bernier. Il parut très fâché de nous voir.

— Qu’est-ce que vous voulez ? Qu’est-ce que vous voulez encore ? fit-il… Parlez tout bas, Madame est dans le salon du vieux Bob… Et le vieux n’est toujours pas rentré.

— Laissez-nous entrer, Bernier… commanda Rouletabille.

Et il poussa la porte.

— Surtout ne dites pas à Madame…

Mais non !… Mais non !…

Nous fûmes dans le vestibule de la Tour. L’obscurité était à peu près complète.