M. Darzac et mit celui de Larsan dans sa poche.
— Oh ! à quoi bon rester armés maintenant ! fit M. Darzac en secouant la tête, je vous jure que c’est bien inutile !
— Vous croyez ? demanda Rouletabille.
— J’en suis sûr.
Rouletabille se leva, fit quelques pas dans la chambre et dit :
— Avec Larsan, on n’est jamais sûr d’une chose pareille. Où est le cadavre ?
M. Darzac répondit :
— Demandez-le à Mme Darzac. Moi, je veux l’avoir oublié. Je ne sais plus rien de cette affreuse affaire. Quand le souvenir de ce voyage atroce avec cet homme à l’agonie, ballottant dans mes jambes, me reviendra, je dirai : c’est un cauchemar ! Et je le chasserai !… Ne me parlez plus jamais de cela. Il n’y a plus que Mme Darzac qui sache où est le cadavre. Elle vous le dira, s’il lui plaît.
— Moi aussi, je l’ai oublié, fit Mme Darzac. Il le faut.
— Tout de même, insista Rouletabille, qui secouait la tête, tout de même, vous disiez qu’il était encore à l’agonie. Et maintenant, êtes-vous sûr qu’il soit mort ?
— J’en suis sûr, répondit simplement M. Darzac.