Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/322

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— Oh ! c’est fini ! c’est fini ! N’est-ce pas que tout est fini ? implora Mathilde. (Elle alla à la fenêtre.) Regardez, voici le soleil !… Cette atroce nuit est morte ! morte pour toujours ! C’est fini !

Pauvre Dame en noir ! Tout son état d’âme était présentement dans ce mot-là : « C’est fini !… » Et elle oubliait toute l’horreur du drame qui venait de se passer dans cette chambre devant cet évident résultat. Plus de Larsan ! Enterré, Larsan ! Enterré dans le sac de pommes de terre !

Et nous nous dressâmes tous, affolés, parce que la Dame en noir venait d’éclater de rire, un rire frénétique qui s’arrêta subitement et qui fut suivi d’un silence horrible. Nous n’osions ni nous regarder ni la regarder ; ce fut elle, la première, qui parla :

— C’est passé… dit-elle, c’est fini !… c’est fini, je ne rirai plus !…

Alors, on entendit la voix de Rouletabille qui disait, très bas :

Ce sera fini quand nous saurons comment il est entré !

— À quoi bon ? répliqua la Dame en noir. C’est un mystère qu’il a emporté. Il n’y a que lui qui pouvait nous le dire et il est mort.

— Il ne sera vraiment mort que lorsque nous saurons cela ! reprit Rouletabille.