Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/323

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Évidemment, fit M. Darzac, tant que nous ne le saurons pas, nous voudrons le savoir ; et il sera là, debout, dans notre esprit. Il faut le chasser ! Il faut le chasser !

— Chassons-le, dit encore Rouletabille.

Alors, il se leva et tout doucement s’en fut prendre la main de la Dame en noir. Il essaya encore de l’entraîner dans la chambre voisine en lui parlant de repos. Mais Mathilde déclara qu’elle ne s’en irait point. Elle dit : « Vous voulez chasser Larsan et je ne serais pas là !… » Et nous crûmes qu’elle allait encore rire ! Alors nous fîmes signe à Rouletabille de ne point insister.


Rouletabille ouvrit alors la porte de l’appartement et appela Bernier et sa femme.

Ceux-ci entrèrent parce que nous les y forçâmes et il eut une confrontation générale de nous tous d’où il résulta d’une façon définitive que :

1o  Rouletabille avait visité l’appartement à cinq heures et fouillé le placard et qu’il n’y avait personne dans l’appartement.

2o  Depuis cinq heures la porte de l’appartement avait été ouverte deux fois par le père Bernier qui, seul, pouvait l’ouvrir en l’absence de M.  et Mme Darzac. D’abord à cinq heures et quelques minutes pour y laisser entrer