Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/332

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qu’elle me prouve que M. et Mme  Darzac ne courent plus aucun danger.

— Et c’est la vérité, Madame, réplique Rouletabille, depuis cette nuit.

Mme  Darzac ne peut retenir un mouvement brusque que je suis le seul à apercevoir.

— Tant mieux ! s’écrie Mrs Edith. Et que le ciel en soit béni ! Mais comment mon mari et moi sommes-nous les derniers à apprendre une pareille nouvelle ?… Il s’est donc passé cette nuit des choses intéressantes ? Ce voyage nocturne de M. Darzac sans doute ? M. Darzac n’est-il pas allé à Castelar ?

Pendant qu’elle parlait ainsi, je voyais croître l’embarras de M. et de Mme  Darzac. M. Darzac, après avoir regardé sa femme, voulut placer un mot, mais Rouletabille ne le lui permit pas.

— Madame, je ne sais pas où M. Darzac est allé cette nuit, mais il faut, il est nécessaire que vous sachiez une chose : c’est la raison pour laquelle M. et Mme  Darzac ne courent plus aucun danger. Votre mari, Madame, vous a mise au courant des affreux drames du Glandier et du rôle criminel qu’y joua…

— Frédéric Larsan… oui, Monsieur, je sais tout cela.

— Vous savez également, par conséquent, que nous ne faisions si bonne garde ici, autour