Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/333

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de M. et de Mme Darzac, que parce que nous avions vu réapparaître ce personnage.

— Parfaitement.

— Eh bien, M. et Mme Darzac ne courent plus aucun danger, parce que ce personnage ne reparaîtra plus.

— Qu’est-il devenu ?

— Il est mort !

— Quand ?

— Cette nuit.

— Et comment est-il mort, cette nuit ?

— On l’a tué, Madame.

— Et où l’a-t-on tué ?

— Dans la Tour Carrée !

Nous nous levâmes tous à cette déclaration, dans une agitation bien compréhensible : Mr et Mrs Rance stupéfaits de ce qu’ils apprenaient, M. et Mme Darzac et moi, effarés de ce que Rouletabille n’avait pas hésité à le leur apprendre.

— Dans la Tour Carrée ! s’écria Mrs Edith… Et qui est-ce qui l’a tué ?

— M. Robert Darzac ! fit Rouletabille, et il pria tout le monde de se rasseoir.

Chose étonnante, nous nous rassîmes comme si, dans un moment pareil, nous n’avions pas autre chose à faire qu’à obéir à ce gamin.

Mais presque aussitôt Mrs Edith se releva et prenant les mains de M. Darzac, elle lui