Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/334

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dit avec une force, une exaltation véritable cette fois-ci (décidément, aurais-je mal jugé Mrs Edith en la trouvant affectée) :

— Bravo, monsieur Robert ! All right ! You are a gentleman !

Et elle se retourna vers son mari en s’écriant :

— Ah ! voilà un homme ! Il est digne d’être aimé !

Alors, elle fit des compliments exagérés (mais c’était peut-être dans sa nature, après tout, d’exagérer ainsi toute chose) à Mme  Darzac ; elle lui promit une amitié indestructible ; elle déclara qu’elle et son mari étaient tout prêts, dans une circonstance aussi difficile, à les seconder, elle et M. Darzac, qu’on pouvait compter sur leur zèle, leur dévouement et qu’ils étaient prêts à attester tout ce que l’on voudrait devant les juges.

— Justement, Madame, interrompit Rouletabille, il ne s’agit point de juges et nous n’en voulons pas. Nous n’en avons pas besoin. Larsan était mort pour tout le monde avant qu’on ne le tuât cette nuit ; eh bien, il continue à être mort, voilà tout ! Nous avons pensé qu’il serait tout à fait inutile de recommencer un scandale dont M. et Mme  Darzac et le professeur Stangerson ont été beaucoup trop déjà les innocentes victimes et nous avons compté pour cela sur votre complicité. Le drame s’est