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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/362

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dessiner pour qu’on ne voie pas votre tête et pour répondre aux gens sans tourner la tête…

Mais enfin, il ne dessine pas toujours… Oui, mais dehors, toujours, excepté ce soir, il a son binocle noir… Ah ! cet accident du laboratoire a été des plus intelligents… Cette petite lampe qui a fait explosion savait ― je l’ai toujours pensé ― le service qu’elle allait rendre à Larsan lorsque Larsan aurait pris la place de Darzac… Elle lui permettrait d’éviter, toujours, la grande lumière du jour… à cause de la faiblesse des yeux… Comment donc !… Il n’est point jusqu’à Mlle Stangerson et Rouletabille qui ne s’arrangeaient pour trouver les coins d’ombre où les yeux de M. Darzac n’avaient rien à redouter de la lumière du jour… Du reste, il a, plus que tout autre, en y réfléchissant, depuis que nous sommes arrivés ici, cette préoccupation de l’ombre… nous l’avons vu peu, mais toujours à l’ombre… Cette petite salle du conseil est fort sombre… la Louve est sombre… et il a choisi, des deux chambres de la Tour Carrée, celle qui reste toujours plongée dans une demi-obscurité.

Tout de même… Voyons ! Voyons !… Voyons ! On ne trompe pas Rouletabille comme ça !… ne serait-ce que trois jours !… Cependant, comme dit Rouletabille, Larsan est né avant Rouletabille, puisqu’il est son père…