Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/367

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n’y avait point d’église plus sombre à Paris…

Ah ! on est très curieusement bête quand on se trouve, par une nuit lunaire, derrière un figuier de Barbarie, aux prises avec la pensée de Larsan !…

Très, très bête ! me disais-je, en regagnant tout doucement, à travers les massifs de la baille, le lit qui m’attendait dans une petite chambre solitaire du Château Neuf… très bête… car, comme l’avait si bien dit Rouletabille… si Larsan avait été alors Darzac, il n’avait qu’à emporter sa belle proie et il ne se serait point complu à réapparaître à l’état de Larsan pour épouvanter Mathilde, et il ne l’aurait pas amenée au château fort d’Hercule, au milieu des siens, et il n’aurait pas pris la précaution désastreuse pour ses desseins de montrer à nouveau, dans la barque de Tullio, la figure menaçante de Roussel-Ballmeyer !

À ce moment, Mathilde lui appartenait, et c’est depuis ce moment qu’elle s’était reprise. La réapparition de Larsan ravissait définitivement la Dame en noir à Darzac, donc Darzac n’était pas Larsan ! Mon Dieu ! que j’ai mal à la tête… C’est la lune éblouissante, là-haut, qui m’a frappé douloureusement la cervelle… j’ai un coup de lune…

Et puis… et puis, n’était-il pas apparu à Arthur Rance lui-même, dans les jardins de