Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/407

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ressenti. Ce loup-garou, dont elle avait entendu parler avec un effroi qui l’avait d’abord fait sourire, l’avait ensuite intéressée lors de l’épisode de la Chambre Jaune, à cause de l’impossibilité où la justice avait été d’expliquer sa sortie ; puis il l’avait passionnée lorsqu’elle avait appris le drame de la Tour Carrée, à cause de l’impossibilité où l’on était d’expliquer son entrée ; mais là, là, dans le soleil de midi, Larsan avait tué, sous leurs yeux, dans un espace où il n’y avait qu’elle, Robert Darzac, Rouletabille, Sainclair, le vieux Bob et la mère Bernier, les uns et les autres assez loin du cadavre pour qu’ils n’eussent pu avoir frappé Bernier. Et Bernier avait accusé Larsan ! Où Larsan ? Dans le corps de qui ? pour raisonner comme je le lui avais enseigné moi-même en lui racontant la « galerie inexplicable ! » Elle était sous la voûte entre Darzac et moi, Rouletabille se tenant devant nous, quand le cri de la mort avait retenti au bout de l’ombre de l’eucalyptus, c’est-à-dire à moins de sept mètres de là ! Quant au vieux Bob et à la mère Bernier, ils ne s’étaient point quittés, celle-ci surveillant celui-là ! Si elle les écartait de son argument, il ne lui restait plus personne pour tuer Bernier. Non seulement cette fois on ignorait comment il était parti, comment il était arrivé, mais encore comment il