Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/425

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nité enfantine Rouletabille, que je n’ai point besoin de son corps. Bien que le professeur Stangerson, au château d’Hercule, ait vécu à nos côtés, il n’a jamais été « avec nous ». Larsan, lui, ne nous a pas quittés !

Cette fois, nous nous regardâmes à la dérobée, et l’idée que Larsan pouvait être réellement parmi nous me parut tellement folle qu’oubliant que je ne devais plus adresser la parole à Rouletabille :

— Mais, à ce déjeuner des binocles noirs, osai-je dire, il y avait encore un personnage que je ne vois pas ici…

Rouletabille grogna en me jetant un mauvais coup d’œil :

— Encore le prince Galitch ! Je vous ai déjà dit, Sainclair, à quelle besogne le prince est occupé sur cette frontière… et je vous jure bien que ce ne sont point les malheurs de la fille du professeur Stangerson qui l’intéressent ! Laissez le prince Galitch à sa besogne humanitaire…

— Tout cela, fis-je observer assez méchamment, tout cela n’est point du raisonnement.

— Justement, Sainclair, vos bavardages m’empêchent de raisonner.

Mais j’étais sottement lancé, et, oubliant que j’avais promis à Mrs Edith de défendre le vieux Bob, je me repris à l’attaquer pour le plaisir de trouver Rouletabille en faute ; du