Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/437

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point étonnée de voir entrer une seconde fois M. Darzac alors qu’elle ne l’avait pas vu ressortir ?

— Imaginez, reprit le reporter avec un triste sourire, imaginez, monsieur Darzac, que la mère Bernier, dans ce moment-là ― au moment où vous passiez… c’est-à-dire : où la seconde manifestation Darzac passait ― ramassait les pommes de terre d’un sac que j’avais vidé sur son plancher… et vous imaginez la vérité.

— Eh bien, je puis me féliciter de me trouver encore de ce monde !…

— Félicitez-vous, monsieur Darzac, félicitez-vous !…

— Quand je songe qu’aussitôt rentré chez moi j’ai fermé les verrous comme je vous l’ai dit, que je me suis mis au travail et que j’avais ce bandit dans le dos ! Ah ! il eût pu me tuer sans résistance !…

Rouletabille s’avança vers M. Darzac.

— Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? lui demanda-t-il, les yeux dans les yeux.

— Vous savez bien qu’il attendait quelqu’un !

Et M. Darzac tourna sa face douloureuse du côté de la Dame en noir.

Rouletabille était maintenant tout contre