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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/438

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M. Darzac. Il lui mit les deux mains aux épaules :

— Monsieur Darzac, fit-il, de sa voix redevenue claire et pleine de bravoure, il faut que je vous fasse un aveu ! Quand j’eus compris comment s’était introduit le « corps de trop » et que j’eus constaté que vous ne faisiez rien pour nous détromper sur l’heure de cinq heures à laquelle nous avions cru, à laquelle tout le monde, excepté moi, croyait que vous étiez entré dans la Tour Carrée, je me trouvais en droit de soupçonner que le bandit n’était point celui qui, à cinq heures, était entré dans la Tour Carrée sous le déguisement de Darzac ! J’ai pensé, au contraire, que ce Darzac-là pouvait bien être le vrai Darzac et que le faux, c’était vous ! Ah ! mon cher monsieur Darzac comme je vous ai soupçonné !…

— C’est de la folie ! s’écria M. Darzac. Si je n’ai point dit l’heure exacte à laquelle j’étais entré dans la Tour Carrée, c’est que cette heure restait vague dans mon esprit et que je n’y attachais aucune importance !

— De telle sorte, monsieur Darzac, continua Rouletabille, sans s’occuper des interruptions de son interlocuteur, de l’émoi de la Dame en noir et de notre attitude plus que jamais effarée à tous, de telle sorte que le vrai Darzac venu du dehors pour reprendre sa