Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/443

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tout le monde s’explique ici !… Nous sommes en train de « nettoyer la situation » !… Rien alors, n’était naturel dans les façons d’être de Mlle  Stangerson. La précipitation même qu’elle a mise à accéder à votre désir de hâter la cérémonie nuptiale prouvait le désir qu’elle avait de chasser définitivement le tourment de son esprit. Ses yeux, dont je me souviens, disaient alors, combien clairement : « Est-il possible que je continue à voir Larsan partout même dans celui qui est à mes côtés qui me conduit à l’autel, qui m’emporte avec lui ! »

» À ce qu’il paraît qu’à la gare, Monsieur, elle a jeté un adieu tout à fait déchirant ! Elle criait déjà : « Au secours ! » au secours contre elle, contre sa pensée !… et peut-être contre vous ?… Mais elle n’osait exposer sa pensée à personne, parce qu’elle redoutait certainement qu’on lui dît… »

Et Rouletabille se pencha tranquillement à l’oreille de M. Darzac et lui dit tout bas, pas si bas que je ne l’entendisse, assez bas pour que Mathilde ne soupçonnât point les mots qui sortaient de sa bouche : « Est-ce que vous redevenez folle ? »

Et, se reculant un peu :

— Alors, vous devez maintenant tout comprendre, mon cher monsieur Darzac !… et cette étrange froideur avec laquelle vous fûtes, par