Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/452

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autre Darzac que vous était venu dans la Tour Carrée à cette heure-là, le vrai ! Aussi, après vos faux étonnements, comme vous vous taisez ! Votre silence nous a menti ! Et quel intérêt le véritable Darzac aurait-il eu à cacher qu’un autre Darzac qui pouvait être Larsan était venu avant vous se cacher dans la Tour Carrée ? Seul, Larsan avait intérêt à nous cacher qu’il y avait un autre Darzac que lui ! des deux manifestations darzac la fausse était nécessairement celle qui mentait ! Ainsi mes soupçons ont-ils été chassés par la certitude ! larsan c’était vous ! et l’homme qui était dans le placard, c’était darzac !

— Vous mentez ! hurla en bondissant sur Rouletabille celui que je ne pouvais croire être Larsan.

Mais nous nous étions interposés et Rouletabille, qui n’avait rien perdu de son calme, étendit le bras et dit :

Il y est encore !

Scène indescriptible ! Minute inoubliable ! Au geste de Rouletabille, la porte du placard avait été poussée par une main invisible, comme il arriva le terrible soir qui avait vu le mystère du « corps de trop »…

Et le « corps de trop » lui-même apparut !