Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/469

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

vite fait… et ce sont des choses qui arrivent tous les jours…

— Mais comment avez-vous appris tout cela ? demandai-je à Rouletabille.

— Vous vous rappelez, mon ami, me répondit le reporter, ce petit morceau de papier que vous me rapportâtes au Château d’Hercule, le jour où, sans m’avertir d’aucune sorte, vous prîtes sur vous-même de suivre à la piste cet excellent Brignolles qui venait faire un petit tour dans le Midi. Ce bout de papier qui portait l’en-tête de la Sorbonne et les deux syllabes bonnet… devait m’être du plus utile secours. D’abord les circonstances dans lesquelles vous l’aviez découvert, puisque vous l’aviez ramassé après le passage de Larsan et de Brignolles, me l’avaient rendu précieux. Et puis, l’endroit où on l’avait jeté fut presque pour moi une révélation lorsque je me mis à la recherche du véritable Darzac, après que j’eus acquis la certitude que c’était lui « le corps de trop » que l’on avait mis et emporté dans le sac !…

Et Rouletabille, de la façon la plus nette, me fit passer par les différentes phases de sa compréhension du mystère qui devait jusqu’au bout rester incompréhensible pour nous. Ça avait été d’abord la révélation brutale qui lui était venue du séchage de la peinture, et puis cette autre révélation formidable qui lui était